« Lanceurs d’alerte : coupables ou héros « Sur ARTE le 16 /12 à 20h 50
Ce documentaire nous présentera les histoires de 3 Whistle Blowers américains :
– Thomas DRAKE ex-cadre de NSA,
– John KIRIAKOU ex-agent de la CIA,
– Jesselyn RADACK ex-employée à la commission d’éthique du ministère de la Justice.
Le texte ci-après avait été écrit le 6 janvier 2013
Un whistle blower , est un dénonciateur d’une injustice ou d’un crime dont il ou elle , a été victime , témoin direct ou premier informé ou premier ou seul conscient de la grave violation de droits humains que cette injustice ou ce crime représente.
Pour les anglo-saxons le whistle blower est quelqu’un qui, alerte. Au sens premier , il ou elle active un sifflet pour attirer l’attention, informer et/ou dénoncer ce que des puissants s’efforcent de cacher . Le whistle blower de la photo, était planté sous une pluie neigeuse à l’angle de Michigan avenue et de Monroe street à Chicago.
Il avait accepté la photo et précisé entre deux coups de sifflet qu’il s’agissait bien d’un viol ( rape) physique .
Ici le whistle blower affichait sa qualité : DAD = père de la victime.
Dans la communauté peu privilégiée des victimes de harcèlement électronique, les anglo-saxons utilisent aussi le terme de viol pour le « viol de personnalité » résultant des diverses formes de torture infligées par contrôle mental .
Il y a quelques années, face à l’inertie policière française, qui réglait les plaintes par la poubelle, j’avais promené mon histoire sur mon dos dans les rues de Paris , un peu à la manière de celui de la photo. Mais sans bruit.
D’abord devant le Palais de Justice. Ça avait fait sortir 3 huiles de la PJ. Pour rien.
Au niveau de l’Assemblée Nationale, deux militaires qui quittaient le bâtiment s’étaient déplacés pour me poser une seule question :
« Y avait-il eu une recherche de preuves ? »
La réponse était : NON . Pour eux, il ne s’agissait que d’une confirmation.
Un député communiste était venu me saluer.
Une députée UMP s’était inquiétée de cette histoire promettant de s’y intéresser.
Les autres avaient tous filé en baissant la tête .
Finalement deux gentils en civil , de la PPP ( Préfecture de Police de Paris) étaient venus me menacer de me faire embarquer par leurs collègues en uniforme et en voiture à sirène hurlante. Chiche !
Naturellement , ils avaient refusé de donner leurs noms et celui du chef qui leur donnait les ordres au téléphone. Ils n’avaient pas , non plus, trouvé l’article d’un code quelconque qui les autorisait à m’importuner alors que je marchais seulement dans la rue, de long en large.
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