Le prénom

18 Juil

ImageImageCette anecdote raconte une forme de harcèlement d’acharnement. Il s’agit de faire savoir et de prouver que la personne harcelée n’échappera pas à des brimades  qui se transforment ,  dès que c’est possible, et avec la bénévole  contribution d’une  majorité de bénévoles ,  jusqu’à des esclandres voire des  humiliations publiques.
Partant pour Rejkiavik , j’avais été surveillée jusqu’au contrôle des  bagages à main  par un quadra  dominant et voyant. On pouvait supposer qu’il avait préparé quelque  chose.
Plus loin ,  et plus tard,  l’employé  d’Icelandair qui vérifiait  et sectionnait les cartes d’embarquement  avait la politesse de la fonction :  «  bonjour, bon vol » pour tout le monde . Sauf pour moi . J’avais eu droit à «  bonjour XXX…. » Le bonjour de l’employé inconnu était suivi de  mon prénom qu’il avait lu de la carte d’embarquement. Compte tenu des habitudes françaises , de sa qualité  et du fait que ce jeunot avait environ 40 ans de moins que moi, on pouvait considérer que c’était inconvenant.
Quelques  secondes après cet incident, une de ses collègues m’avait rappelée. Elle avait utilisé mon nom de famille. Normal. C’était pour échanger ma place en 21 avec une autre en 4F. Je venais d’être surclassée. Et le jeunot précédent s’était  alors précipité tout sourire   pour me souffler  dans le cou «  c’est mieux pour vous »  . Comme si , lui, faisait un cadeau condescendant.
Une compagnie surclasse des pax uniquement quand elle a surbooké  son vol . Dans ces cas là, les passagers  choisis pour le surclassement sont des voyageurs  à plein tarif et   facilement  re -positionnables à l’unité , dans les places libres de la classe où on leur offre le voyage. L’américain assis près de moi  était dans ce cas.
Pour moi, ce n’était pas terminé. Mon  surclassement n’était pas prévu et n’était  sans doute pas  du goût de l’impétrant.
Un long moment plus tard, un presque- adulte  était arrivé  au niveau  des sièges 4 E et F avec l’autre partie de la carte d’embarquement à la main : la partie longue que garde la compagnie. Sur un ton autoritaire, il exigeait la place 4F . Celle où j’étais, censée être la sienne que j’aurais usurpée.  Mon indifférence blasée  lui avait fait baisser le ton l’obligeant  à interroger une hôtesse .  Elle  lui avait attribué un autre siège. … de surclassé.
Au final, il n’y avait eu ni altercation, ni esclandre . Seulement un jeune homme ridiculement énervé. Le commanditaire  pouvait  être déçu.
Cet incident presque anodin ,  indique une nouvelle fois, la considérable mobilisation de ces réseaux   mâlistes,  ainsi que l’ habitude d’obéissance aveugle de tout participant. Elle rappelle  également    leur insatiable  besoin de brimer ou  de compliquer toute situation  de leur cible  ,   mais aussi   de gêner ou déconsidérer leur cible  par  escalade de problèmes  fabriqués  de toutes pièces ou par  esclandre du même acabit .
Une organisation et un temps passé considérables.
Il faut ajouter ici un petit incident complémentaire significatif  de la mentalité  des petits  harceleurs de base  , pions  tournants  , sollicités une fois ici une fois ailleurs pour des méfaits mineurs qui servent les autres : ceux qui sont obsédés par une « destruction » de femme.
En vidant mes poches de veste le 17 juillet, j’y ai trouvé la carte d’embarquement de Françoise Thiers, que je ne connais pas et qui semblerait avoir voulu rentrer à Paris  par le même vol que moi.
Pour obtenir cette carte d’embarquement en papier  cette dame ou jeune femme avait du soit taper son numéro de réservation, soit scanner son passeport, puis répondre à une kyrielle de questions . Il s’agit donc d’un acte volontaire. On note aussi que cette carte n’a pas été sectionnée , donc pas utilisée pour un embarquement.
J’ignore par ailleurs à quel moment elle a pu être mise dans ma poche  lors d’un éventuelle bousculade : aéroport ?, quai de gare Montparnasse ?, grande surface de Vannes ?
Mais peu importe. Ce qu’il convient de retenir n’est pas seulement la malignité qui sous-tend  ce type d’acte imbécile, mais bien la durée.
Ce type de situation  bi ou tri quotidienne, avec  en sus les crimes qui s’y sont ajoutés selon la décision  capricieuse  de crapules,  FM s , et de  leurs sbires criminels  , dure depuis plus de 35  ans

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