Cette anecdote raconte une forme de harcèlement d’acharnement. Il s’agit de faire savoir et de prouver que la personne harcelée n’échappera pas à des brimades qui se transforment , dès que c’est possible, et avec la bénévole contribution d’une majorité de bénévoles , jusqu’à des esclandres voire des humiliations publiques.
Partant pour Rejkiavik , j’avais été surveillée jusqu’au contrôle des bagages à main par un quadra dominant et voyant. On pouvait supposer qu’il avait préparé quelque chose.
Plus loin , et plus tard, l’employé d’Icelandair qui vérifiait et sectionnait les cartes d’embarquement avait la politesse de la fonction : « bonjour, bon vol » pour tout le monde . Sauf pour moi . J’avais eu droit à « bonjour XXX…. » Le bonjour de l’employé inconnu était suivi de mon prénom qu’il avait lu de la carte d’embarquement. Compte tenu des habitudes françaises , de sa qualité et du fait que ce jeunot avait environ 40 ans de moins que moi, on pouvait considérer que c’était inconvenant.
Quelques secondes après cet incident, une de ses collègues m’avait rappelée. Elle avait utilisé mon nom de famille. Normal. C’était pour échanger ma place en 21 avec une autre en 4F. Je venais d’être surclassée. Et le jeunot précédent s’était alors précipité tout sourire pour me souffler dans le cou « c’est mieux pour vous » . Comme si , lui, faisait un cadeau condescendant.
Une compagnie surclasse des pax uniquement quand elle a surbooké son vol . Dans ces cas là, les passagers choisis pour le surclassement sont des voyageurs à plein tarif et facilement re -positionnables à l’unité , dans les places libres de la classe où on leur offre le voyage. L’américain assis près de moi était dans ce cas.
Pour moi, ce n’était pas terminé. Mon surclassement n’était pas prévu et n’était sans doute pas du goût de l’impétrant.
Un long moment plus tard, un presque- adulte était arrivé au niveau des sièges 4 E et F avec l’autre partie de la carte d’embarquement à la main : la partie longue que garde la compagnie. Sur un ton autoritaire, il exigeait la place 4F . Celle où j’étais, censée être la sienne que j’aurais usurpée. Mon indifférence blasée lui avait fait baisser le ton l’obligeant à interroger une hôtesse . Elle lui avait attribué un autre siège. … de surclassé.
Au final, il n’y avait eu ni altercation, ni esclandre . Seulement un jeune homme ridiculement énervé. Le commanditaire pouvait être déçu.
Cet incident presque anodin , indique une nouvelle fois, la considérable mobilisation de ces réseaux mâlistes, ainsi que l’ habitude d’obéissance aveugle de tout participant. Elle rappelle également leur insatiable besoin de brimer ou de compliquer toute situation de leur cible , mais aussi de gêner ou déconsidérer leur cible par escalade de problèmes fabriqués de toutes pièces ou par esclandre du même acabit .
Une organisation et un temps passé considérables.
Il faut ajouter ici un petit incident complémentaire significatif de la mentalité des petits harceleurs de base , pions tournants , sollicités une fois ici une fois ailleurs pour des méfaits mineurs qui servent les autres : ceux qui sont obsédés par une « destruction » de femme.
En vidant mes poches de veste le 17 juillet, j’y ai trouvé la carte d’embarquement de Françoise Thiers, que je ne connais pas et qui semblerait avoir voulu rentrer à Paris par le même vol que moi.
Pour obtenir cette carte d’embarquement en papier cette dame ou jeune femme avait du soit taper son numéro de réservation, soit scanner son passeport, puis répondre à une kyrielle de questions . Il s’agit donc d’un acte volontaire. On note aussi que cette carte n’a pas été sectionnée , donc pas utilisée pour un embarquement.
J’ignore par ailleurs à quel moment elle a pu être mise dans ma poche lors d’un éventuelle bousculade : aéroport ?, quai de gare Montparnasse ?, grande surface de Vannes ?
Mais peu importe. Ce qu’il convient de retenir n’est pas seulement la malignité qui sous-tend ce type d’acte imbécile, mais bien la durée.
Ce type de situation bi ou tri quotidienne, avec en sus les crimes qui s’y sont ajoutés selon la décision capricieuse de crapules, FM s , et de leurs sbires criminels , dure depuis plus de 35 ans
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