Cette traduction libre, rapide , sans autorisation est celle d’un commentaire sur un bouquin de 2016 et édité à compte d’auteur.
L’original est à :
Book review: A “Perfect” Crime
L’introduction précise :
La généralisation de la surveillance a entrainé un mouvement mondial de réaction de personnes déterminées à se défendre de ce qu’elles présentent comme une traque continuelle avec manipulation. Le livre commenté mentionne cette situation décrite par un australien.
Le commentateur est Bill Rowlings , représentant du Mouvement des droits civils australiens
https://www.australianoftheyear.org.au/honour-roll/?view=fullView&recipientID=262
Dans le secteur des libertés et des droits, vous entendez beaucoup parler de « dérangés » (Nutters ).
Au cours des deux dernières années, un individu habitant Perth nous a envoyé des courriels qui disaient qu’il était systématiquement harcelé tout le temps par des agents de surveillance et harcelé au téléphone jour et nuit, ce qui perturbait son sommeil.
Comment puis-je savoir, d’un bout du continent à l’autre, si ce qu’il dit est vrai ou s’il est un «taré»?
Si cela est vrai, que peut faire un défenseur des libertés civiles ? Il pourrait y avoir de vraies personnes envahissant sa vie privée, mais nous avons peu de réponse pénale contre quiconque le fait subrepticement, sans contact physique, et sans aucun délit d’atteinte à la vie privée, pour pouvoir poursuivre une personne au civil, même si vous pouvez l’identifier. Quel que soit le type de réparation envisagé, vous devez convaincre un tribunal, sur la base de preuves, généralement obtenues de la police. Mais comment la police peut-elle attraper des gens que vous ne pouvez ni voir ni entendre?
Pour ce qui est des preuves irréfutables, il y a peu de gens qui soient généralement capables d’en fournir, que ce soit à moi ou à des policiers , à des politiciens ou à des médiateurs, ni à aucune des dizaines de personnes et de corps constitués fréquemment approchés par les harcelés pour tenter de trouver quelque aide ou réaction sur ce sujet.
Comment prouver que vous avez entendu des voix la nuit et que personne d’autre n’en entend ? Comment pouvez-vous photographier des personnes à l’ extérieur de votre maison, dans le noir , alors que les voisins ne voient rien, ni personne ? Comment pouvez-vous enregistrer les sons que vous seul entendez ?
Un jour, tout récemment, j’ai répondu à un individu de Perth pour la cinquième fois et lui ai suggéré de s’adjoindre une aide psychologique pour faire face à cette perception d’être surveillé ou traqué. Qu’il soit réel ou non, le problème le tracasse : il le perçoit et un psychologue pourrait peut-être l’aider à gérer cette perception, réelle ou non, ai-je suggéré. Cette suggestion qui a traversé le continent a bien sûr échoué comme un ballon en plomb essayant de voler contre le vent d’est en ouest, à travers l’Australie.
Et voilà que dès le lendemain, de manière complètement inattendue , un bouquin expédié par courrier m’est arrivé sur ce même sujet , écrit par quelqu’un qui habite à environ 20 km de chez moi, à l’est du continent.
Le titre de ce libre « Un crime parfait « racontait des anecdotes en tous points semblables à celle de l’individu de Perth .
Ce livre de 256 pages, publié à compte d’auteur , était de Mr Sneider et relatait ce que l’auteur désignait comme « un témoignage de victime à la première personne , sur le harcèlement en bandes organisées en Australie «
Il précisait qu’il y parle d’une :
«Activité criminelle bien organisée et bien planifiée… avec un financement apparemment illimité pour mener des attaques presque nocturnes pendant plus de 6 ans sur un citoyen innocent et respectueux de la loi.»
Il a également déclaré qu’il y avait des rapports dans le monde entier sur ce type d’activité criminelle et que la preuve documentée de son existence ailleurs dans le monde, était abondante. M. Sneider, un Américain-Australien, a déclaré qu’il existait plusieurs « types de surveillance » – un travail pour lequel il a vu des publicités en ligne – dans son cas:
«Plusieurs auteurs et groupes d’agresseurs et des rotations de groupes d’agresseurs même au cours de la même nuit, ou encore de la semaine, du mois ou de l’année, ».
Pour le moment , je suis enclin à être un peu sceptique quant à toute cette attention sur un homme « innocent » , ce que M. Sneider dit être:
J’ai lu quelque part qu’il en coûterait environ 2m de dollars /an à l’AFP ou à ASIO pour mettre en place une surveillance H/24 sur un citoyen australien; ce qui fait penser qu’une telle surveillance par des espions supposerait que la cible soit d’une réelle importance.
Et encore , il se peut que ce coût de surveillance, n’inclut pas l’utilisation de haute technologie, d’appareils de type militaire électronique , ultrasonique , et qui permettent des attaques à distance avec garantie de relative impunité et d’efficacité et tels que Mr Sneider croit qu’on les utilise contre lui.
Cette technologie inclurait également l’usage de neurophones ou d’appareils produisant des voix dans le crâne , mais aussi des «armes et équipements électroniques de projection sonore à micro-ondes , en particulier dans les attaques destinées à la privation de sommeil»
A cela s’ajouteraient des scanners à micro-ondes et des radars pour voir à l’intérieur de la maison de Mr Sneider
De toute évidence, les nuits dans la région de Belconnen, dans le nord de Canberra – un lieu habituellement supposé calme comme un dodo à la nuit tombée – sont pleines d’activité… mais seul M. Sneider en fait l’expérience. Il reconnaît que:
«… Mes voisins ne sont pas au courant de l’existence d’ un harcèlement criminel en bandes organisées dans notre quartier. Il n’y a donc pas de «témoins oculaires» à l’appui des activités criminelles ou des observations de l’ auteur. ».
Je pourrais continuer encore et encore à répéter les affirmations de M. Sneider: il le fait pour 240 pages supplémentaires, qui comprennent environ 150 pages de son journal personnel.
Il y reconnaît encore l’impossibilité de faire prospérer une plainte au pénal auprès du tribunal local.
Et ce :
«… En raison de la quasi-impossibilité de prouver avec précision qui, parmi les nombreux délinquants opérant en équipes, avec rotations d’équipes et utilisation d’appareils de guerre électronique avancés, est la personne qui a ainsi enfreint les lois interdisant le harcèlement criminel, qui a proféré des menaces de mort ou encore qui a menacé d’infliger des lésions corporelles graves ».
M. Sneider appelle ce qu’il a vécu un crime « ciblé »,
« Il est presque impossible ou irréalisable de prouver qui sont exactement les auteurs de ces crimes, cela équivaut à ce qui est largement reconnu comme un crime » parfait « ou insoluble ».
Le point le plus intéressant, cependant, est la description d’un voyage aux États-Unis pour rendre visite à son père mourant en 2003. Il admet être «naïf».
«J’avais beaucoup de bagages et dans certains de ces sacs, il y avait des outils en métaux lourds, du matériel photographique, du matériel électrique et des fils de compteurs, de longues baguettes de soudage spéciales enroulées dans les sacs, des disquettes, du matériel informatique, etc. Je ne me suis pas rendu compte que l’Autorité de la sécurité des transports pourrait être vraiment effrayée par certaines des choses apparaissant sur les rayons X dans les bagages de quelqu’un venant d’un pays étranger… »
Et c’est avec cela qu’a commencé une altercation avec une employée du service de sécurité ( Transportation Security Authority) à l’aéroport. Une fois aux États-Unis, il s’était dirigé vers sa réservation dans un motel de Las Vegas où il venait d’arriver et où se tenait – à son insu – une convention de musulmans.
M. Sneider pense que l’employée de la sécurité de l’aéroport l’a «signalé» sur la liste de surveillance à la frontière américaine. Ou peut-être avait-il été inscrit sur une liste « à surveiller » parce qu’il avait envoyé un message chez lui à propos de la petite voiture bon marché qu’il avait louée, l’appelant « bomblet » … à la manière australienne de parler.
À partir de ce moment-là et jusqu’à onze ans plus tard, M. Sneider a déclaré avoir été victime de harcèlement criminel en bandes organisées, terme que je n’avais pas encore entendu avant la publication du livre de M. Sneider. Mais, selon CBS Atlanta, il y aurait apparemment une communauté mondiale de harceleurs de ce type , en train de proliférer – les stalkees –
Une autre vaste communauté en ligne s’est lancée dans la lutte contre ce qu’elle appelle le «harcèlement criminel», avec la diffusion de milliers de sites Web, de vidéos et d’événements organisés pour ( par) les adhérents du mouvement. Ceux qui croient qu’il existe des «harceleurs en bandes organisées » existent publiquement et expriment ouvertement leur inquiétude quant à l’existence d’une forme systématique de poursuite physique et électronique d’individus «ciblés» et menée par des entités gouvernementales et des entreprises.
Le vocabulaire varié comprend: «individu ciblé ou TI, harcèlement électronique et contrôle de l’esprit (ESMC), harcèlement criminel en réseau , harcèlement criminel multiple ou traqueurs multiples, harcèlement criminel organisé, harcèlement criminel de vengeance, harcèlement criminel de surveillance, harcèlement en groupe, harcèlement criminel de provocation , et « gas lighting » terme tiré du film , surveillance orwellienne , agent, harcèlement criminel, harcèlement criminel, harcèlement criminel, harcèlement criminel film « Gaslight »), gestionnaire de la surveillance orwellienne (« 1984 »), allégation de comportement déviant, campagnes de bruit, psychotronique, théâtre de rue, et encerclement. »
http://tinyurl.com/ou47p7y
Ce n’est sans doute pas pour rien que j’avais évité ce sujet jusqu’à présent , car j’avais vu le film effrayant « Gaslight « , dans mon enfance et je n’avais plus jamais été pareil depuis. Cependant, les personnes qui aiment les histoires « bizarres « , qui aiment les romans noirs et qui n’ont aucune difficulté à s’endormir le soir , pourraient vouloir acquérir un exemplaire de « Un crime » parfait « .
Le récit de M. Sneider est-il vrai? Je ne peux pas le dire, mais je garde l’esprit ouvert, parce que…
« Il y a plus de choses dans le ciel et la terre, Horace, que ce qu’on croit… » ( Hamlet ( 1.5.167-8) de Hamlet à Horace . … Et cela avait été énoncé bien avant les téléphones mobiles, les appareils électroniques sophistiqués, et les logiciels espions.
DÉTAILS: ’Un« crime parfait » est publié aux éditions de poche et ebooks par xlibris.com Bloomington IN USA. Il est disponible sur Angusrobertson.com.au (44,99 $), bookworld.com.au, bookdepository.com.au, fishpond.com.au, etc.
ISBN de poche 978-15035-9446-2 ISBN ebook: 978-15035-0446-9
* Bill Rowlings is CEO of Civil Liberties Australia.
Étiquettes : Australie, Bille Rowlings, bomblet, crime parfait, dérangés, droits civils en Australie, harcèlement en bandes organisées, individus ciblés, Mr Sneider, neurophone, Perth, stalles, TI, V2K