Ce cri n’était pas agressif . C’était celui d’ une voix mâle et claire. Plutôt joyeuse.
Ce cri disait mon prénom. Non. Pas mon pseudo. Le mécréant qui utilisait cette technologie, si c’est la cas, me connaissait.
On ne s’appelle pas soi-même. Ou rarement. Il paraît que certains skippers le font pour rompre leur solitude, et entendre la musique de leur voix.
Ce scénario qui peut être une déclinaison de V2K , m’avait déjà été imposé plusieurs fois. Dont à Vannes (56).
Par ailleurs, autre hypothèse d’explication de ce cri interne , celle du rêve, avec quelqu’un qui m’appelle . Ça arrive à tout le monde de rêver, et d’être ainsi réveillé en sursaut à un moment ou un autre. Sauf que ce réveil en sursaut , ne m’avait pas fait sursauter, au sens propre.
Au moment exact où mon prénom avait résonné dans ma tête , car ça ne pouvait pas être autrement, mes deux pieds avaient fait une rotation sur un plan horizontal, interne ( mouvement vers le milieu) A/R. En quelques fractions de seconde.
Les nerfs qui le permettent avaient, semble-t-il , été activés.
Surprenant ! Il était 6h ++ du matin. J’étais remontée dans l’appartement de Madame Blaineau depuis déjà 4 heures, essayant de me protéger de zappings côté oreille droite, et j’avais réussi à m’endormir.
L’oreille droite est celle qui souffre en priorité.
Avant les zappings, il y avait eu des pics de brûlure féroces sur le deuxième orteil du pied droit. Comme d’hab.
Les zappings sont des bruits ressentis comme des sifflements et qui empêchent tout sommeil. Pour m’en protéger , j’avais fermé les conduits auditifs aux boules quies, et recouvert le tout d’un protège oreilles de chantier hermétique.
Les zappings avaient alors et ensuite forci à plusieurs reprises .
Le lobe frontal était protégé, en plus, par un coussin de plumes de 4 kgs.
Des tirs douloureux sur la trachée , les bronches et la clavicule droite , m’avaient fait ajouter un autre coussin de plumes de 1,5 kg sur le haut du corps.
Tout cela n’était pas bien confortable.
Mais, c’est tout ce harnachement qui me fait dire que le cri entendu ou rêvé , s’il était le résultat d’une manigance, n’était pas passé par les conduits auditifs, .
Le cri mental avait, par ailleurs, seulement partiellement précédé le mouvement des pieds. Le son et le mouvement s’étaient chevauchés les 2/3 d’un temps riquiqui.